La mobilité durable est un modèle de transport et de ville qui permet aux personnes de se déplacer d’un endroit à un autre sans générer autant d’émissions polluantes, de manière accessible, efficace, sûre et équitable pour tous les types de personnes et de besoins.
La manière dont les gens se déplacent dans la plupart des villes est devenue chronophage et problématique : longues heures de trajets domicile-travail, congestion urbaine, prix élevés, transports surpeuplés et insécurité. D’ici les prochaines années, il sera indispensable de repenser le système de mobilité que nous souhaitons atteindre afin de vivre mieux.
En outre, le modèle actuel de mobilité – qui privilégie les infrastructures pour les voitures particulières au lieu de modes de transports publics plus durables – détruit les villes. De plus, il est important de noter que les transports produisent un quart des émissions de gaz à l’origine du changement climatique, selon le rapport des Objectifs de Développement Durable 2019, des Nations Unies, basé sur l’Inventaire National des Gaz à Effet de Serre 2015 (dernière année de mise à jour), de l’Institut National de Écologie et changement climatique (INECC).
Afin de comprendre ce nouveau modèle de transport, nous vous invitons à lire notre article relatant 5 choses essentielles à savoir sur la mobilité durable.
Avant toute chose, définississons chaque mot afin de mieux comprendre les enjeux qui englobe le terme de mobilité durable.
La mobilité est la capacité de se déplacer, c’est bien évidemment un droit fondamental. La mobilité durable reflète plus précisément la circulation des personnes et des biens de manière efficace, socialement responsable et surtout, sans nuire à l’environnement. Les mobilités urbaines durables comprennent des déplacements locaux qui se produisent dans la ville.
Rues, routes, ponts, voies ferrées, aéroports, sont les infrastructures qui permettent les transits et doivent être conçues et construites de manière durable pour faciliter les transports. L’espace disponible est l’un des facteurs les plus importants dans les régions métropolitaines. N’oublions pas que déplacer efficacement de nombreuses personnes signifie également prendre en compte l’espace alloué.
L’un des problèmes majeurs de ce siècle est que dans de nombreux cas, la majorité des automobilistes utilisent leur voiture de manière individuelle. Cela occupe donc l’espace et consomme de l’énergie qui aurait pu être utilisée pour 5 personnes, tout en émettant une pollution 5 fois plus élevée que nécessaire.
La mobilité durable doit donc répondre équitablement aux besoins de transport des très jeunes, des très vieux, des personnes physiquement limitées et du reste de la population, permettant aux générations futures de subvenir à leurs propres besoins.
Le transport vert n’a toutefois pas été approuvé dans l’Agenda 2030 par l’ONU, en tant qu’objectif de développement durable (ODS) bien que les objectifs 7, 9 et 11 soient directement liés.
La pyramide inversée de la mobilité est un moyen efficace de représenter visuellement les préférences d'usage des différents moyens de transport vers une transition durable. Les priorités sont inversées, privilégiant au maximum les piétons et les personnes à mobilité réduite.
S’en suivent les moyens de micro-mobilité (vélo, trottinettes, roller), les transports en commun, les transports de biens et services. Et enfin, les voitures particulières et les moyens de transport plus imposants tels que les avions.
La mobilité est le principal responsable de la consommation d'énergie et de la pollution. Les ressources utilisées par la plupart des modes de transport actuellement démocratisés sur nos territoires sont limitées, car elles utilisent des énergies non renouvelables.
C'est pourquoi un changement est nécessaire pour réduire les émissions de CO2, de gaz à effet de serre (GES) sans oublier la nécessité de se déplacer qui prend une place importante dans notre société actuelle.
De la même manière qu’il est devenu essentiel de privilégier des transports en communs électriques, cette électricité doit être produite de manière durable. Il a été prouvé que les indices de pollution de l'air augmenteraient considérablement si aucune action n’était effectuée dans les prochaines années. Nous devons donc arrêter de construire des voitures à combustion.
Les accidents ont également de graves répercussions sociales, les victimes étant également majoritairement des piétons et des cyclistes. Vos décisions ont un impact et vos actions peuvent influencer et générer des changements sur la qualité de vie de la société.
On dit que la mobilité la plus durable est celle qui n'existe pas. Voici une liste des moyens de transport durables les plus importants. Peut-être serez-vous surpris d’en utiliser déjà quotidiennement pour vous rendre au travail !
À pied : Si la distance le permet, se déplacer à pied reste la meilleure alternative pour rejoindre une destination proche.
Vélo : C'est le véhicule le plus rapide, le plus confortable et le plus efficace en ville. Il a également le mérite de contribuer à améliorer la santé, sans pour autant nuire à celle des autres.
Véhicules légers à mobilité individuelle propulsés par des moteurs électriques (EDPM) : trottinettes électriques, hoverboards, monocycles, Segways...
VAE (vélo à assistance électrique): une bonne alternative au vélo si vous n’êtes pas un grand sportif, le VAE pourrait se révéler être votre nouvel allié pour vous rendre au travail grâce à son moteur électrique, il vous permettra d’atteindre des distances un peu plus grandes.
Il est important de noter que la popularité des nouvelles formes de mobilité urbaine nécessite une nouvelle ordonnance sur la mobilité durable afin de réglementer l'utilisation des véhicules électriques personnels. Chaque véhicule doit être assuré et son utilisateur est fortement incité à porter un casque.
Trivia propose justement de mettre en place une solution de micromobilité complète au sein des entreprises afin de développer la mobilité durable et d’étoffer les politiques de responsabilité sociale des entreprises.
Si jamais vous mettez en place un plan de mobilité dans votre structure, alors n’hésitez pas à nous contacter pour que nous puissions étudier vos besoins de mobilité internes et vous proposer la solution adaptée à vos besoins.
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Transports en commun : Elle comprend le métro, le bus, le train, le tram…
Véhicules partagés : Plus communément appelée free-floating, la mobilité partagée englobe tous les moyens de mobilité mis en place par les métropoles et les compagnies privées. Ce sont majoritairement des vélos, des scooters et des trottinettes électriques.
Motocycles : tous les véhicules 2 ou 3 roues bénéficiant d’un système de pédalage assisté. Ils doivent être agréés et enregistrés avec un moteur ne dépassant pas 1000W ou 25km/h.
Cyclomoteurs, scooters et motos électriques : Véhicules à 2 roues sans combustion.
Voiture particulière électrique : véhicule utilisant un moteur électrique. Il a la particularité d’être relativement silencieux.
Voiture électrique hybride rechargeable : Véhicule alternant une énergie électrique et combustible en fonction de la situation.
En France et dans d’autres pays, le manque d'infrastructures actuelles limite toutefois le développement des voitures électriques. En effet, les bornes de recharges sont souvent inexistantes et il est impossible d’envisager de longs trajets sans devoir recharger, ce qui rend l’achat inenvisageable pour de nombreux citoyens. Les voitures à hydrogène pourraient être une véritable alternative dans les années à venir.
L’ère post-covid se présente sans aucun doute comme une occasion en or de repenser notre modèle de transport actuel. Avec la « nouvelle normalité », les besoins de santé promeuvent des solutions qui, au-delà de minimiser les risques associés à la pandémie, nous rapprochent également d’un mode de déplacement plus sûr et plus durable, nous offrant des avantages tels que :
À leur tour, les avantages de la mobilité durable peuvent être classés en quatre grands domaines :
En d’autres termes, un nouveau discours de mobilité urbaine durable défendu par les utilisateurs et les demandeurs de services de transport doit être capable d’orienter la direction que prendront les villes et les aires métropolitaines là où les gens se déplacent le plus.
La transition vers un modèle de transport intelligent et durable est plus présente que jamais. Et pour cette raison, la Semaine européenne de la mobilité, qui se déroule à la mi-septembre, vise à souligner l’importance de l’accessibilité aux systèmes de transport zéro émission et à promouvoir un système inclusif pour tous.
D’après une étude de Moovit, en 2019, la majorité des habitants ont alloué plus de 40 minutes à leurs déplacements quotidiens et à parcourir entre 4 et 10 km de distance. Il est également noté que les utilisateurs privilégiaient les transports publics seulement dans la mesure où ils étaient fréquents et fiables.
Heureusement, de plus en plus de programmes fiscaux sont mis en place par l’Etat dans le but d’inciter chaque entité à promouvoir la mobilité durable à son échelle. Ces lois incitent par exemple à l’achat de vélos électriques pour utiliser les voies cyclables, ou à développer les actions RSE au sein des sociétés. Ces plans de mobilité doivent considérer le voyageur et l’usager dans leur vie quotidienne.
Il est déjà possible d’entreprendre certaines actions concrètes pour transformer la mobilité actuelle en une mobilité durable, et voici quelques pistes :
Concrètement, les actions que nous pouvons mener pour promouvoir une mobilité urbaine durable peuvent être conceptualisées à partir d’une seule phrase : réduire notre dépendance à la voiture individuelle pour répondre à nos besoins de mobilité responsables.
À l’heure d’aujourd’hui, il est nécessaire de promouvoir des transports écologiques ainsi que des alternatives plus efficaces car le changement climatique nous concerne tous. Le problème de la pollution des transports a d’ailleurs déjà atteint nos poumons : 9 personnes sur 10 qui vivent en ville respirent de l’air pollué, selon le rapport de l’ONU.
Et justement, la mobilité durable prend le contrecoup de ce scénario alarmant. Il s’agit d’un modèle de transport à faible émission carbone, sain et durable, qui privilégie l’amélioration de la qualité de vie urbaine et du bien-être collectif, ainsi que la création d’espaces publics confortables qui favorisent la cohabitation citoyenne.
Il est donc nécessaire d’agir rapidement pour changer nos habitudes, et adapter ce nouveau modèle serait la meilleure solution. Pour s’attaquer au problème de la non-durabilité du secteur des transports en France, il est nécessaire d’aborder des politiques de mobilité intégrées aux politiques environnementales, urbaines et d’aménagement du territoire, sans oublier la participation citoyenne, l’information transparente et l’éducation sociale en faveur d’une durabilité globale.
Les transports représentant près d’un tiers des émissions totales de dioxyde de carbone, nos modes de déplacements ont un impact direct sur le changement climatique. Pour avoir des villes plus vertes où la qualité de vie et de l’air augmentent, il faut donc que ses habitants se placent à la pointe d’une plus grande demande de mobilité durable et d’une prise de conscience plus importante.
Marcher, pédaler, conduire un e-scooter, est la première étape pour atteindre les objectifs économiques, sociaux et environnementaux qui sont formellement fixés par les entreprises de transport et les pouvoirs publics. Sans notre participation responsable, nous ne pouvons pas parler de mobilité durable.
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